31 Janvier 2015
Adopté le 21 janvier 2013 en Comité interministériel de lutte contre l’exclusion (CILE), le plan de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale a été adapté dans une nouvelle « feuille de route 2014 », en janvier 2014, à la suite d’un premier rapport d’évaluation réalisé par l’IGAS.
Ce deuxième rapport d’évaluation conserve la même trame que le premier :
La première partie concerne l’évolution du taux de pauvreté en France avec des comparaisons avec plusieurs pays européens. Exploitant les indicateurs mis en place la première année avec l’aide de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), les données permettent de dégager des grandes tendances qui éclairent sur la situation française en 2012.
La deuxième partie porte sur l’évaluation de la montée en charge des différentes mesures du plan au travers des sept thématiques de celui-ci : l’accès aux droits, l’accès à l’emploi, l’hébergement et le logement, la santé, l’enfance et famille, l’inclusion bancaire, la gouvernance des politiques de solidarité.
La troisième partie s’intéresse à la mise en œuvre territoriale du plan à partir des schémas régionaux réalisés par les préfectures de région comme recommandé par le premier rapport.
Les pièces jointes au rapport
Plan pauvreté : François Chérèque demande de nouvelles mesures pour les familles monoparentales
Le gouvernement doit mettre en place un plan d'aide pour les familles pauvres, en particulier monoparentales, en complément de la revalorisation des minimas sociaux déjà engagée dans le cadre d...
Si le plan de lutte contre la pauvreté est toujours sur les rails, l’impulsion interministérielle qui a marqué la première année et la dynamisation de l’ensemble par Matignon semblent avoir fléchi. Par ailleurs, la mise en oeuvre du plan n’a pas pu empêcher l’aggravation de la pauvreté. C’est pourquoi le Collectif ALERTE, à l’origine du plan dès 2012, présente 67 propositions pour impulser une nouvelle phase.
Le Plan pauvreté a sans doute permis d’amortir un peu le choc de la crise économique pour les plus fragiles. Pour autant, les pauvres sont de plus en plus pauvres et éloignés du seuil de pauvreté (987 €).