21 Avril 2017
"Ce que nous croyons :
Nous croyons que nous sommes « la lumière du monde et le sel de la terre », l’avenir de notre société, une chance, une richesse. Il est nécessaire que l’on nous donne une place, notre place, à notre juste valeur. Que ce soit dans le monde du travail, dans notre quartier, en politique, dans les syndicats, dans les associations, en Eglise ! Nous croyons que nous contribuerons à l’avènement d’une société plus juste et plus fraternelle en co-construisant ensemble !
Nous, jocistes, croyons que le travail digne est un droit pour chaque jeune, qu’il doit être source d’épanouissement, de stabilité et de protection contre les galères de la vie. Nous avons soif d’avoir un emploi, car comme nous le dit Doria, nous attendons « d’un travail d’être reconnu en tant qu’individu ». Le mythe d’une jeunesse fainéante est faux !
Nous, jocistes, nous croyons que les jeunes du milieu ouvrier existent encore ! Les jeunes privés d’emploi sont ces millions de travailleurs que l’on prive de leur droit de travailler, de s’épanouir par le travail. Nous, jeunes du milieu ouvrier, devons, à chaque étape de notre vie, doubler nos efforts pour arriver à une vie où l’on est digne et autonome. Ces difficultés nous unissent, et nous avons des espérances communes qui font de nous un groupe indissociable.
Actuellement, la compétition est présente partout. On nous dit, que pour réussir, il faut être le premier, le meilleur quitte à devoir écraser l’autre, si besoin. C’est ce que l’on nous dit, ce que l’on nous fait subir, mais nous, nous croyons que chacun a sa place, que chaque jeune possède des talents et des compétences.
Nous jocistes croyons que nous avons la possibilité, la force, en nous unissant avec tous les travailleurs, de peser, de changer le monde qui nous entoure. « Nous sommes les milliers de mains qui construisent et font fonctionner notre société. » La JOC veut nous rendre fiers d’être des bâtisseurs, d’être du milieu ouvrier, héritiers d’un mouvement qui a apporté et apporte encore des avancées sociales considérables grâce à ses militants.
En JOC, nous osons dire que nous valons plus que tout l’or du monde parce que nous sommes filles et fils de Dieu. « Pour Dieu, la personne humaine n’a pas de prix. Les jeunes travailleurs en particulier ne doivent pas être méprisés car […] ils sont acteurs du monde du travail, ce don de Dieu par lequel nous embellissons sa création. »