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Mission Ouvrière Nationale

L'Eglise en monde ouvrier et dans les milieux populaires

L'Assemblée Nationale se renouvelle comme janais (extrait d'un article de Franceinfo)

L'Assemblée Nationale se renouvelle comme janais (extrait d'un article de Franceinfo)

C'est inédit. Mardi 27 juin, 425 nouveaux députés feront leur entrée à l'Assemblée nationale. Cela représente 75% de l'Hémicycle, un chiffre historique. En 1958, au début de la Ve République, 310 novices avaient été élus. Ce renouvellement s'explique par l'entrée en vigueur de la loi sur le non-cumul des mandats – qui a poussé certains députés à ne pas se représenter pour privilégier leur mairie – et par la victoire de La République en marche, un parti qui n'existait pas il y a un an.

Si l'on regarde dans le détail, on constate qu'il n'y a jamais eu autant de femmes à l'Assemblée nationale, avec 224 députées (soit 38,8% des élus).

Le nombre de cadres grimpe de 134 à 180, mais ils sont désormais plutôt issus du privé (59% en 2017 contre 39% en 2012) que du public.

Les professions libérales passent de 74 à 103 députés, les enseignants de 47 à 61, les employés de 8 à 21 et les agriculteurs de 9 à 13.

Il y aura 41 chefs d'entreprise au Palais-Bourbon contre 19 auparavant.

Le nombre de retraités a fondu de plus de moitié, de 106 à 41 élus, alors que 29 permanents politiques ont été élus, contre 60 il y a cinq ans.

A noter, enfin, l'élection d'un étudiant et d'un ouvrier, deux catégories qui n'étaient pas représentées durant la précédente législature.

Le PS et LR ont été éliminés dès le premier tour de la présidentielle. Et ces deux partis, qui se partageaient le pouvoir depuis soixante ans, ont connu une débâcle lors des élections législatives.

Emmanuel Macron – qui se revendique de droite et de gauche – et La République en marche ont donc réussi à atomiser (au moins temporairement) le clivage droite-gauche. "C'est la fin des deux grands partis de gouvernement, et c'est aussi la fin du clivage droite-gauche" qui était le cadre de la vie politique française depuis la Révolution, analyse Gérard Grunberg, politologue et spécialiste de la gauche.

Pour autant, "cela ne signifie pas qu'il n'y a plus des gens de gauche et des gens de droite", précise le spécialiste.

Aujourd'hui, à droite comme à gauche, on se divise et on se positionne sur l'attitude à adopter vis-à-vis de la politique du président de la République.

Des élus PS et des élus LR peuvent la soutenir, quand Jean-Luc Mélenchon ou Nicolas Dupont-Aignan s'y opposent sur une ligne protectionniste et souverainiste.

Le macronisme remplace donc le clivage droite-gauche.

Pour combien de temps ? "On ne le sait pas", concède Gérard Grunberg.

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