12 Février 2018
Fête Mission Ouvrière Amiens 16.12.2017
Bonjour à tous
Heureux de vous accueillir pour fêter ensemble les 60 ans de la Mission Ouvrière.
Voici d'abord le programme de cet après-midi.
On va faire connaissance ... sans se parler...
On va s'exprimer sous forme de bulle... comme dans les BD...
On va regarder, écouter un résumé d'histoire, une présentation de la Mission Ouvrière.
On va écouter partager une lettre que Paul nous a laissée.
Et pour faire la fête comme disent les enfants en club... on mange du gâteau.
Nous sommes tous invités à la fête, et parmi les invités nous accueillons Benoît Noblet du secrétariat national de la MO, et du père Olivier Leborgne qui nous fait la joie de faire la fête avec nous.
Alors on se bouge : On va d'abord demander aux jeunes de la JOC de s'avancer.
Puis les enfants en ACE ... Les adultes en ACO ... et enfin tous les invités.
On va donc démarrer avec un jeu que les jeunes de la JOC connaissent bien : la rivière du doute. Il s'agit de se déplacer en réponse aux questions ou affirmations.
D'un côté, ceux qui sont plutôt d'accord, de l'autre ceux qui sont opposés
Et au centre la rivière du doute.
B et Maintenant on se connait un peu mieux... on va se retrouver par petits groupes de 5, en se mélangeant jeunes, enfants et adultes.
Dans un premier temps, on écrit sur un cercle : qu'est-ce que j'aimerais bien qui change ?
Dans un deuxième temps on cherche ensemble, on se partage : qu'est-ce qu'on fait déjà pour que ça change ? On le note sur le 2eme cercle
Et on est invité à aller accrocher ces bulles.
Toutes ces bulles nous allons les accrocher sur un fil.
Ce sont des bulles un peu fragiles.
Elles disent nos gestes d'accueil, nos attentions, nos encouragements,
Elles disent nos projets, nos actions, nos fraternités.
Elles disent notre espérance pour un monde plus juste et solidaire
Un monde où chacun a sa place.
Une utopie ? Mais oui ! Ce sont des grains de folie !
Pendant qu'on les accroche, on peut chanter... il faut être un peu fou
Faut-il être un peu fou de vouloir se rassembler, alors que dans la vie on
veut nous diviser, quelque fois même selon son quartier, comme migrant
comme personne du monde populaire et ouvrier.
Faut il être un peu fou de vouloir la fraternité, être comme en famille,
alors qu'on ne donne pas la parole aux jeunes, aux enfants,
que les jeunes sont considérés pas capables, et les vieux dépassés.
Mais pourtant chacun a son histoire à partager.
Faut il être un peu fou de croire en la dignité de chacun, de croire qu'on
n'est pas trop petit pour dire aux grands, de croire que chaque jeune,
chaque être humain vaut plus que tout l'or du monde, de croire en Jésus
qui nous invite à prendre sa place dans Ce monde.
De croire que tous différents nous sommes d'un même peuple.